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Situation du Club :

A quand la fin des guerres dÂ’ ego ?

A quand la fin des guerres dÂ’ ego ?

 Nous attendions tous avec une inquiétude croissante au fur et à mesure des semaines le passage devant la DNCG qui, semblait-il pour beaucoup, sonnerait le glas du MansFC. Et nous fûmes tous soulagés de voir que nous nous en tirions avec un délai de quelques mois, même s’il est plus probable que cette « clémence » du gendarme financier soit plus due à la situation des clubs (et notamment Auxerre, Lens, Nantes et Sedan) qu’à la qualité du dossier présenté par Henri Legarda.
Les chiffres qui ont d’ailleurs été publiés ne cessent de nous laisser dubitatif… Comment la situation à la fin de la saison peut-elle être la même qu’au début de saison alors que de nombreuses lignes budgétaires ont été allégées ?

Un audit réclamé

Dans cette guerre des chiffres, la mairie et Michel Moulin craignent que la situation du club ne soit encore pire que ce qu’elle ne paraît et c’est donc avec beaucoup de répétitions que tous réclament qu’un audit complet soit fait… Alors que le président de son côté n’en voit pas l’intérêt ! Dialogue de sourds qui rajoute de l’inquiétude : si les finances sont saines, pourquoi réagir de cette façon ? Les deux pistes actuelles pour le MansFC ne sont d’ailleurs pas beaucoup plus rassurantes.

La piste Ducros

La piste privilégiée par Henri Legarda passe par l’investissement (le don ? le partenariat ?) de l’homme d’affaire Jérôme Ducros laisse plus que sceptique… Cet homme d’affaire, déjà fortement impliqué dans le sponsoring de Toulouse et président de Luzenac, est prêt à mettre 1,5 million dans LeMansFC sans prise d’action. Son but ? Faire un partenariat et profiter de ce partenariat pour se faire prêter des joueurs (comme ce fût le cas cet hiver pour Anthony Koura. Mais quel est réellement l’intérêt de cet investisseur surprise dans le débat ?
Malgré tout le compte n’y est pas et Henri Legarda souhaitait trouver de nouveaux investisseurs locaux (c’est une des raisons pour laquelle la piste Moulin ne lui plaît pas) mais il faut croire que cela n’est pas possible puisqu’il est actuellement à Paris pour trouver les fonds manquants.

La piste Moulin

Avec 2,5 millions apportés par Pierre Fabre maintenant et un complément de 3 millions cet été, cette piste ferait presque rêvée… Mais des doutes demeurent malgré tout. Michel Moulin s’est déjà fait recaler dans plusieurs clubs et il souhaite prendre la présidence sans mettre de l’argent personnel. De plus, rien ne garantit l’arrivée de cette somme complémentaire, qui correspondrait à de nouveaux investisseurs pour l’instant non connus. Michel Moulin a décidé de rester sur ses positions et de ne pas revenir vers les actuels actionnaires, jugeant que c’est à eux de le faire.

Une cour d’école ?

Toujours est-il que la situation a pris un tournant largement plus inquiétant avec le non-paiement des salariés et des joueurs pour ce mois-ci, annonce confirmée par le club. Comment peut-on laisser le club aller à telles extrémités ? La solution Michel Moulin n’est peut-être pas viable à moyen terme mais à court terme, ce sont de familles qui se retrouvent pénalisées, prises en otage par des égos surdimensionnés.
Entre un président qui n’est plus capable de trouver des solutions et un repreneur qui se réjouit d’une situation, comme le montre cette déclaration « Franchement, si Henri Legarda et certains de ses collaborateurs ne m'avaient pas sali de cette manière, je les aurais payés les salaires ! », on en devient à se demander si tout à chacun garde à l’esprit les effets des jeux qu’ils mènent.


Oui LeMansFC va mal, et son agonie risque d’être très douloureuse si tout le monde ne tire pas dans le même sens.

L’ensemble du Virage Sud soutient avec énormément de sympathie les familles des salariés, qui doivent vivre des journées difficiles. Il serait donc temps que les dirigeants se rendent compte que ce club ne s'est pas fait uniquement avec les joueurs, mais aussi au quotidien par toutes ces personnes qui ont aidé le club à grandir et qui risquent de se retrouver sur le bord de la route…

Il n’y a que Le Mans !