Un début préjudiciable

Fort de trois succès lors des quatre dernières rencontres, les hommes de Denis Zanko se déplaçaient à Troyes, autres équipes en forme, non sans ambition. Continuer sur sa lancée et ainsi s’écarter de la zone rouge. La tâche s’annonçait périlleuse, Troyes étant quasiment impérial à domicile. Au terme d’un match où les sarthois étaient absent en première période, Troyes s’est logiquement imposé 2-1 … Le réveil des Sang et Or étant trop tardif.

Bien difficile de se déplacer quand on est supporter d’un club de Ligue 2. Pourtant une petite dizaine de courageux du Virage Sud ont fait le déplacement afin d’apporter leur soutien aux sarthois. Dès le début de match, ils ont compris que la soirée serait bien longue. Des joueurs complètement à la rue et qui n’arrivaient pas à endiguer les vagues troyennes. Après avoir repoussé les premières actions locales (9’, 11’, 13’), Makaridze cédait sur une reprise de Caceres (28’). Et juste avant la mi-temps, le portier géorgien concédait un deuxième sur une tête de Marcos 43’). Le break était fait pour Troyes. La mi-temps intervenait sur ce score de 2-0, un moindre mal pour les manceaux …

Sylla pour l’espoir

Secoués à la pause, les Sang et Or revenaient avec de meilleurs intentions. Maazou butait sur Thuram (58’) et sonnait le début d’une « révolte ». Et c’est à l’heure de jeu que Sylla réduisait la marque (61’). Moins fringuant et surtout moins actifs, les troyens semblaient plus abordable dans la dernière demi-heure. Rien n’y faisait. Les locaux tenaient bon et s’offraient une quatrième victoire en cinq matchs. Les manceaux auraient bien voulu le faire mais ils ne pouvaient rien espérer, on ne commence pas à jouer un match après 45 min … Ce n’est pas la première fois pourtant pour les sarthois mais espérons que cette fois, ils auront retenu la leçon. Il le faudrait bien car le programme du mois de Mars est chargé. Avec sept matchs en un mois, il serait bon de prendre au moins 15 points et de ne pas réitérer les erreurs du passé. La réception vendredi d’Istres nous en dira plus …