La situation du club
Re: La situation du club
Patrick, ton vérificateur d'orthographe n'est pas en norvégien par hasard ?
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AmFett - Messages: 476
- Inscription: Lun 24 Juin 2013 15:12
Re: La situation du club
Jusqu’à présent discrets, les créanciers du Mans FC ne se cachent plus. La liquidation judiciaire de MTG, chargée d’assurer la sécurité des matches à domicile du Mans FC, a ravivé les craintes chez tous ceux qui ont une ardoise auprès du club manceau, en redressement judiciaire.
« La situation, je la vis très mal et je suis énervé contre la direction du club », confie ainsi Ludovic Fillette, dirigeant du restaurant les Tontons, qui fait aussi traiteur. « Actuellement, Le Mans FC me doit 43 000 €. J’avais accepté une baisse de 30 % et, en échange, on devait être payé », explique le dirigeant qui n’a pas vu le moindre centime entrer dans les caisses.
Le sentiment dominant, c’est celui de s’être fait rouler dans la farine, sachant qu’il valait mieux ne pas parler au risque d’être exclu des fournisseurs. Résultat, Ludovic Fillette a baissé son salaire de 25 % et devra serrer les boulons pendant environ deux ans. Avec, en plus de l’ardoise, l’arrêt d’une activité source de chiffre d’affaires.
À Laigné-en-Belin, Thomas Renaud (Renaud traiteur) avait un peu anticipé. Connaissant les difficultés du club, il a limité les dégâts tout en gardant un pied dans la place au cas où il y aurait sauvetage.
« J’ai limité le risque à deux matches. À chaque fois je disais aux dirigeants : si vous ne payez pas le match précédent, je ne fais pas le réceptif du prochain. » La méthode a limité la perte à 32 000 €, tout en restant dans les futurs fournisseurs potentiels du stade…
Si la somme reste importante, elle reste gérable pour une structure comme celle de Thomas Renaud. Celui-ci précise quand même que l’arrêt de l’activité représente deux emplois.
Avec un montant voisin de 80 000 €, Thierry Breton est le traiteur le plus touché. « Le mal est fait. On a développé, on a travaillé, on a payé de la communication auprès du club, on a acheté des places. Inversement, le club n’a pas tenu ses engagements », explique, amer, Thierry Breton qui a baissé sa rémunération d’environ 20 %. « Non seulement vous n’êtes pas payé mais en plus vous n’avez plus cette activité. »
Pour Thierry Breton, c’est la disparition d’une charge de travail pour 4 à 5 personnes. Dans une structure qui en compte 14 (26 équivalents temps plein avec les extras), c’est beaucoup.
Il refuse pourtant de baisser les bras. « Ça fait 16 ans qu’on travaille et l’important c’est de conserver notre niveau de qualité. » Si l’ardoise reste en l’état, le dirigeant estime quand même qu’il faudra deux à trois ans pour l’effacer.
Source : http://www.lemainelibre.fr/actualite/le ... 2013-66219
« La situation, je la vis très mal et je suis énervé contre la direction du club », confie ainsi Ludovic Fillette, dirigeant du restaurant les Tontons, qui fait aussi traiteur. « Actuellement, Le Mans FC me doit 43 000 €. J’avais accepté une baisse de 30 % et, en échange, on devait être payé », explique le dirigeant qui n’a pas vu le moindre centime entrer dans les caisses.
Le sentiment dominant, c’est celui de s’être fait rouler dans la farine, sachant qu’il valait mieux ne pas parler au risque d’être exclu des fournisseurs. Résultat, Ludovic Fillette a baissé son salaire de 25 % et devra serrer les boulons pendant environ deux ans. Avec, en plus de l’ardoise, l’arrêt d’une activité source de chiffre d’affaires.
À Laigné-en-Belin, Thomas Renaud (Renaud traiteur) avait un peu anticipé. Connaissant les difficultés du club, il a limité les dégâts tout en gardant un pied dans la place au cas où il y aurait sauvetage.
« J’ai limité le risque à deux matches. À chaque fois je disais aux dirigeants : si vous ne payez pas le match précédent, je ne fais pas le réceptif du prochain. » La méthode a limité la perte à 32 000 €, tout en restant dans les futurs fournisseurs potentiels du stade…
Si la somme reste importante, elle reste gérable pour une structure comme celle de Thomas Renaud. Celui-ci précise quand même que l’arrêt de l’activité représente deux emplois.
Avec un montant voisin de 80 000 €, Thierry Breton est le traiteur le plus touché. « Le mal est fait. On a développé, on a travaillé, on a payé de la communication auprès du club, on a acheté des places. Inversement, le club n’a pas tenu ses engagements », explique, amer, Thierry Breton qui a baissé sa rémunération d’environ 20 %. « Non seulement vous n’êtes pas payé mais en plus vous n’avez plus cette activité. »
Pour Thierry Breton, c’est la disparition d’une charge de travail pour 4 à 5 personnes. Dans une structure qui en compte 14 (26 équivalents temps plein avec les extras), c’est beaucoup.
Il refuse pourtant de baisser les bras. « Ça fait 16 ans qu’on travaille et l’important c’est de conserver notre niveau de qualité. » Si l’ardoise reste en l’état, le dirigeant estime quand même qu’il faudra deux à trois ans pour l’effacer.
Source : http://www.lemainelibre.fr/actualite/le ... 2013-66219
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Worshandi - Messages: 903
- Inscription: Mer 26 Oct 2011 19:18
- Localisation: Le Mans
Re: La situation du club
Moralité : sur 3 chef d'entreprise, 1 est bon gestionnaire (pas tous les oeufs dans le même panier...de crabe) !! 

- Mi-looze91
- Messages: 171
- Inscription: Mar 4 Juin 2013 10:29
Re: La situation du club
Finalement la DNCG va communiquer sa décision que demain, ils se foutent vraiment du monde, la décision est déjà prise, alors qu'elle la communique.
- duduche
- Messages: 2646
- Inscription: Mar 1 Nov 2011 09:58
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