La situation du club
Re: La situation du club
Tension entre Vinci et la ville
C’est la phrase du jour : « Cinq millions d’euros par an, c’est ce que coûte le MMArena. » Un chiffre que l’on doit à Ines Rambure Mirigay, la directrice de Le Mans Stadium (LMS), la filiale de Vinci, citée par le site internet du Maine libre. « En recettes, nous en sommes très loin, ajoute t’elle. Alors, soit il faut très vite trouver un club référent qui puisse nous remplir les tribunes régulièrement, cad toutes les semaines, soit les collectivités locales et territoriales vont devoir mettre la main à la poche pour que l’on parvienne à un équilibre dans la gestion de cette structure. »
Cette déclaration fait l’effet d’une bombe. Car jamais, Vinci, via LMS, n’avait cité un tel chiffre. Qu’il faut néanmoins prendre avec précaution. Il serait intéressant de connaître le détail de ces 5 millions d’euros. Vinci doit rembourser l’emprunt contracté pour financer la construction du stade, il doit payer les salariés de LMS, et assurer l’organisation des séminaires et des quelques évènements sportifs du MMArena. En face, il reçoit des subventions conséquentes de la ville, de MMA, et des recettes de ses activités. En revanche, Vinci ne peut plus compter sur le loyer payé Le Mans FC. Pour Mme Rambure, la « différence » entre les dépenses et les recettes est trop importante. De combien ? A quel niveau veut-elle rémunérer l’emprunt du groupe Vinci ? Combien doivent payer les collectivités locales, à ses yeux ? C’est tout l’objet des négociations en cours entre Vinci et la ville du Mans. Selon nos infos, la « différence » serait estimée par la mairie à 1,2 million d’euros, dont un peu moins d’1 million d’euros aurait été trouvé.
Quoi qu’il en soit, la déclaration d’Ines Rambure-Mirigay témoigne d’une vive tension entre la ville et Vinci. Est-ce à dire que le groupe de BTP pourrait se débarrasser du stade ? Qu’il s’agit là d’un coup de pression sur Jean-Claude Boulard ? Difficile de répondre aujourd’hui.
Seule certitude : le MMArena n’est pas prêt de retrouver l’élite du football. A la mairie, comme auprès de Claude Hervé, on élabore une stratégie à double bande : la première consistant à faire monter les filles en Division 1 pour qu’elles jouent de manière régulière au MMArena, la seconde étant de reconstruire le club. Et pour cela, Jean-Pierre Pasquier, courtier en assurance, ancien joueur de l’USM, et acteur de l’ombre du MUC 72, devrait reprendre les rênes de la structure amateure. Son calendrier est clair : « il faudra au moins dix ans » pour revenir parmi l’élite. Patience est mère de vertu
Source : Facebook de France3Maine
C’est la phrase du jour : « Cinq millions d’euros par an, c’est ce que coûte le MMArena. » Un chiffre que l’on doit à Ines Rambure Mirigay, la directrice de Le Mans Stadium (LMS), la filiale de Vinci, citée par le site internet du Maine libre. « En recettes, nous en sommes très loin, ajoute t’elle. Alors, soit il faut très vite trouver un club référent qui puisse nous remplir les tribunes régulièrement, cad toutes les semaines, soit les collectivités locales et territoriales vont devoir mettre la main à la poche pour que l’on parvienne à un équilibre dans la gestion de cette structure. »
Cette déclaration fait l’effet d’une bombe. Car jamais, Vinci, via LMS, n’avait cité un tel chiffre. Qu’il faut néanmoins prendre avec précaution. Il serait intéressant de connaître le détail de ces 5 millions d’euros. Vinci doit rembourser l’emprunt contracté pour financer la construction du stade, il doit payer les salariés de LMS, et assurer l’organisation des séminaires et des quelques évènements sportifs du MMArena. En face, il reçoit des subventions conséquentes de la ville, de MMA, et des recettes de ses activités. En revanche, Vinci ne peut plus compter sur le loyer payé Le Mans FC. Pour Mme Rambure, la « différence » entre les dépenses et les recettes est trop importante. De combien ? A quel niveau veut-elle rémunérer l’emprunt du groupe Vinci ? Combien doivent payer les collectivités locales, à ses yeux ? C’est tout l’objet des négociations en cours entre Vinci et la ville du Mans. Selon nos infos, la « différence » serait estimée par la mairie à 1,2 million d’euros, dont un peu moins d’1 million d’euros aurait été trouvé.
Quoi qu’il en soit, la déclaration d’Ines Rambure-Mirigay témoigne d’une vive tension entre la ville et Vinci. Est-ce à dire que le groupe de BTP pourrait se débarrasser du stade ? Qu’il s’agit là d’un coup de pression sur Jean-Claude Boulard ? Difficile de répondre aujourd’hui.
Seule certitude : le MMArena n’est pas prêt de retrouver l’élite du football. A la mairie, comme auprès de Claude Hervé, on élabore une stratégie à double bande : la première consistant à faire monter les filles en Division 1 pour qu’elles jouent de manière régulière au MMArena, la seconde étant de reconstruire le club. Et pour cela, Jean-Pierre Pasquier, courtier en assurance, ancien joueur de l’USM, et acteur de l’ombre du MUC 72, devrait reprendre les rênes de la structure amateure. Son calendrier est clair : « il faudra au moins dix ans » pour revenir parmi l’élite. Patience est mère de vertu
Source : Facebook de France3Maine
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Worshandi - Messages: 903
- Inscription: Mer 26 Oct 2011 19:18
- Localisation: Le Mans
Re: La situation du club
Comme par hasard, madame (qui n'est qu'un pion de Vinci, il faut le rappeler) annonce ça alors qu'on apprend juste le nom du repreneur.
Pourquoi cette stratégie ? Bonne question.
Pourquoi cette stratégie ? Bonne question.
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AmFett - Messages: 476
- Inscription: Lun 24 Juin 2013 15:12
Re: La situation du club
Pas besoin d'etre devin, juste être réaliste, de plus, c'est une question de mathématique.
Dh ==>> CFA2 ==>>CFA ==>> National ==>>L2 ==>> L1
5 montées soit 5 ans, et c'est le strict minimum, on sait très bien sans etre devin que monter 5 fois de suite, c'est quasi impossible, donc si on table sur 2 saisons de moyenne par niveaux, on approche donc des 10 ans.
Strasbourg est monté de CFA2 en CFA puis de CFA en National en 2 saisons, mais cette saison, en National, ils ont du mal, beaucoup de blessé et Grenoble de son coté est encore en CFA. D'autres sont jamais remonté comme St Brieuc, Valence, Gueugnon, Cannes etc.
Dh ==>> CFA2 ==>>CFA ==>> National ==>>L2 ==>> L1
5 montées soit 5 ans, et c'est le strict minimum, on sait très bien sans etre devin que monter 5 fois de suite, c'est quasi impossible, donc si on table sur 2 saisons de moyenne par niveaux, on approche donc des 10 ans.
Strasbourg est monté de CFA2 en CFA puis de CFA en National en 2 saisons, mais cette saison, en National, ils ont du mal, beaucoup de blessé et Grenoble de son coté est encore en CFA. D'autres sont jamais remonté comme St Brieuc, Valence, Gueugnon, Cannes etc.
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Worshandi - Messages: 903
- Inscription: Mer 26 Oct 2011 19:18
- Localisation: Le Mans
Re: La situation du club
Les joueurs professionnels du Mans FC quittent un à un la Sarthe. Cette semaine, Fadil Sido prend la direction de Metz, leader solide de Ligue 2. C'est en effet en Lorraine qu'il va poursuivre sa carrière après des essais dans différents clubs français. Le jeune, vif et prometteur Kalala quitte, quant à lui, la France et jouera en Ukraine. Plusieurs professionnels sont encore en recherche de clubs : Jérémie Janot, Khaled Adenon, Fernander Kassaï et Frédéric Thomas, notamment. Quentin Beunardeau, à l'essai la semaine dernière à Villareal (actuel 4e du championnat espagnol), a le choix entre la Sampdoria de Gênes (19e et avant-dernier en Italie) et Nancy. Voire aussi avec Villareal, si son test a été jugé concluant...
Ouest-France
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- rorodestdenis
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- Inscription: Mar 4 Juin 2013 10:24
Re: La situation du club
La reprise du club est pratiquement faite, les jalons sont posés, faut espérer que le CA validera la reprise, mais faut attendre le 17, nous verrons biens se qui va se passer, mais il faut qu'ils arrêtent de se tirer dans les pattes, se sera le renouveau du club.
- duduche
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- Inscription: Mar 1 Nov 2011 09:58
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